Afin de constituer un solide vivier de nouvelles entreprises formelles, cette sous-composante soutiendra entre autres la formation aux compétences entrepreneuriales essentielles, y compris la formation psychosociale et comportementale, la formation à l'utilisation des technologies numériques, la formation à la résilience climatique et à l'atténuation des risques, et les compétences commerciales de base. La formation sera basée sur deux éléments : (i) le contenu sera basé sur les principes d'action, et (ii) la formation sera dispensée de manière active (apprentissage par la pratique). La formation renforcera les compétences des jeunes en matière : de création et de gestion d'entreprises, d'évaluation de marché et de tarification des produits ou offres et services, d'analyse de l’offre et de la demande, de maîtrise de l'environnement réglementaire et d'accès au capital, mais aussi d'utilisation de la technologie numérique pour développer leur entreprise. Les participants qui auront réussi la formation seront également coachés en matière de compétences socio-émotionnelles liées à l'entrepreneuriat et aux affaires, notamment la confiance en soi, la négociation, la préparation des CV et de plans d'affaires, et le réseautage. Le contenu sera adapté aux besoins des femmes et pourrait inclure des activités visant à étendre les réseaux de femmes et les connexions entre les femmes entrepreneures par le biais de foires ou d'événements de mise en réseau centrés sur les femmes. Cette sous-composante financera aussi une assistance technique comprenant des formations sur les principes et les pratiques des sauvegardes environnementales et sociales (E&S), les évaluations de la vulnérabilité climatique et la reprise après une catastrophe naturelle, la prévention de la VBG et les pratiques commerciales intégrant le genre, ainsi que l'entrepreneuriat social.
Cette sous-composante fournira une large gamme de services d’appui aux entreprises pour les entrepreneurs débutants et ainsi que du capital de démarrage (subventions compétitives). Le capital de démarrage financera les salaires, l'achat d'équipements et de technologies, les coûts de location ou de crédit-bail pour les installations productives, et les études techniques. La liste des dépenses éligibles sera fournie dans le manuel opérationnel (une liste d'exclusion s'appliquera). Cette composante ciblera les entrepreneurs motivés qui ont le sens des affaires et des idées commerciales viables dans les secteurs productifs ciblés, mais qui ne peuvent pas accéder à du capital de démarrage en raison de défaillances du marché et des institutions ou de contraintes socio-culturelles liées au genre (dans le cas des femmes entrepreneures). Les nouvelles entreprises et les MPME existantes, formelles ou informelles, en activité depuis moins de deux ans, seront éligibles. Les critères de sélection donneront la priorité aux entreprises dirigées par des femmes (quota de participation de 50 %) et aux entreprises qui travaillent dans des domaines qui peuvent apporter une valeur ajoutée sociales ou environnementales (comme l'atténuation du changement climatique). Les activités axées sur le changement climatique pourraient inclure des subventions destinées à réduire, capturer ou séquestrer les émissions de gaz à effet de serre (par exemple, les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique, la gestion des déchets et les emballages durables). Au moins 30 % des subventions doit être consacré aux activités d'atténuation ou d'adaptation au changement climatique, telles que les investissements dans les énergies propres, le plan de formation des capacités en matière de changement climatique, le plan d'adaptation, la gestion des déchets et le recyclage. Pour recevoir un financement, les entreprises devront être enregistrées, ce qui les incitera à se formaliser.
Le Projet s'appuiera sur les programmes existants de la Banque mondiale et de la SFI. Le Programme STEP, est déjà mis en œuvre par le PADMPME dans certains endroits. Le Projet proposé aura accès au pool de formateurs et de matériel de qualité et pourra travailler avec des organisations partenaires locales (universités, établissements d'enseignement et de formation techniques et professionnels, incubateurs, etc.) qui ont été renforcées pour dispenser une formation aux compétences entrepreneuriales, y compris les compétences numériques. Le projet proposé continuera à fournir une assistance technique aux institutions dans les nouveaux villes cibles afin de développer le programme d'enseignement de l'entrepreneuriat qui s'adapte aux connaissances scientifiques actuelles, s'appuie sur les bonnes pratiques internationales et s'intègre bien dans le contexte local ; et d'améliorer les capacités du personnel grâce à des programmes de formation des formateurs. Le coût de la formation sera couvert pour un maximum de 12 000 bénéficiaires (15 millions de dollars).